L'IUFM de Besançon, le département musicologie de l'UFR SLHS, la compagnie Muse et Danse et le pôle Arts de l'université de Franche-Comté s'associent pour proposer au public un spectacle musical.

Le spectacle est basé sur Actéon, légende de la mythologie Grecque, et la musique composée par Marc Antoine Charpentier au XVIIème siècle.



Dans la mythologie, Actéon est le petit-fils de Cadmos, ce héros à la recherche de sa sœur Europe qui a fondé la ville de Thèbes.

Parce que Cadmos a épousé Harmonie, fille née des amours illégitimes de Mars et Vénus, sa famille a été maudite par Junon, protectrice des liens sacrés du mariage.

Actéon va souffrir de cette malédiction de la façon suivante : alors qu'il participe à une partie de chasse, il surprend Diane, divinité protectrice de la nature et de la jeunesse, tandis qu'elle prend son bain avec ses compagnes, les nymphes de la forêt.

Alors qu'il est troublé et enchanté par un tel spectacle, Actéon est aperçu par la déesse. Celle-ci décide alors de condamner Actéon à un sort bien cruel : transformé en cerf, il finira dévoré par ses propres chiens de battue.

Alors que les compagnons d'Actéon le cherchent partout, Junon apparaît et leur apprend le drame qui vient de se dérouler, leur rappelant la terrible malédiction autrefois lancée contre la lignée de Cadmos.

C'est cette partie de chasse tragique qui est interprétée en musique par les étudiants et les artistes présents sur scène.

Le spectacle est divisé en deux parties.

Il commence par un mimodrame. Les danseurs de la compagnie Muse et Danse, chorégraphié par Christine De Plas, joue la scène sous forme de mime, en costume d'époque.



Le mimodrame est accompagné uniquement par l'orchestre, sans chœurs ni paroles.

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Ensuite la pastorale héroïque est réinterprétée en intégralité d'une façon différente. Les six scènes sont jouées, chantées et dansées par les étudiants.

L'esthétique choisie pour nous compter ce drame est différente ; par exemple les costumes sont modernes, et la mise à mort d'Actéon est accomplie par un archer.

Le public est rapidement conquis. Après trois quart d'heure de représentation, les artistes sont récompensés par une salve d'applaudissement.

Il faut dire que la difficulté est réelle, que ce soit au niveau de la musique baroque, du chant, et de la réinterprétation de l'histoire avec de nouveaux symboles.

Les étudiants et les artistes ont réussi leur hommage au baroque à la Française.

Direction musicale : Jean-Michel Montornès

Mise en scène : Emilie Dietsche

Directeur de projet : François Cam

Responsable scientifique : Géraldine Gaudefroy-Demombynes

Musique de Marc-Antoine Charpentier

Ci-dessous les photos et les vidéos du spectacle.